Nos convictions
Nous voulons renouveler le sens de l’action sociale, aujourd’hui mise à mal par des logiques financières et normalisantes, en grande partie inspirées d’une idéologie et de politiques néolibérales.
Nous voulons penser et agir collectivement, influer sur les processus en cours, saisir avec d’autres les opportunités qui construisent l’avenir. Ce renouvellement ne relève pas à nos yeux d’une posture de simple résistance et encore moins de résignation, mais du développement d’une analyse plurielle (économique, sociologique, clinique…) qui assume la complexité des problématiques et qui prend en compte, les tensions et contradictions qui traversent l’action sociale et les décisions qui l’impactent.
Une telle perspective appréhende l’action sociale à la fois comme un révélateur des dysfonctionnements sociaux et un ensemble de réponses aux problèmes ainsi générés et donc comme une question politique. Dès lors, questionner l’action sociale et mettre en débat les politiques qui la sous-tendent, nous conduisent à interroger les grandes fonctions sociales, comme le logement, l’éducation et le travail, à rechercher les causes de la massification des problèmes sociaux et pas seulement leurs conséquences ou leurs coûts.
En ce sens nous situons résolument nos réflexions dans une perspective politique de citoyenneté et de solidarité. C’est donc dans un cadre de pensée renouvelée, sans nostalgie d’un passé revisité, sans nier les contraintes qui se font jour, que nous souhaitons inscrire les pratiques et l’utilité sociétale de l’action sociale.
Ce cadre reste largement à construire. Des éléments existent pourtant. Notre ambition est de favoriser les échanges, de débattre des convergences comme des dissensus, et de nous inscrire le plus fortement possible dans l’espace public.