Les textes fondateurs
A la base de notre réseau, retrouvez ces deux articles paru dans les ASH :
Conclusion du Forum
Posté par Roland Janvier le mardi 24 septembre 2013
Les contributions de chacun lors des inscriptions à cette journée forum éclairent déjà les débats à ouvrir pour les Etats Généraux du Travail Social. Nous nous étions engagés à vous les restituer, en voici une synthèse sous forme de quatre slogans :
1. Faisons tomber les murs !
Il nous faut « faire disparaître les ‘’cases’’ dans lesquelles chaque accompagnement est aujourd’hui cantonné. » Pour cela, les rôles doivent être repensés à partir de la posture de citoyenne/citoyen qui est une position transverse à nos positions de professionnels ou d’usagers. Cela suppose de « former des travailleurs sociaux citoyens ? engagés ?militants ? politiques ? » Il nous faut nous saisir de l’opportunité qu’offre la désinstitutionnalisation qui nous permettra de « développer une forme moderne d’institutionnalisation de nos actions au plus près de l’usager. »
2. Inventons la société !
Il est urgent de « repenser notre société et les réponses à apporter à des enjeux d’actualité. » Ce qui implique de « redonner du sens à nos actions. » En fait, il y a urgence à « réintroduire de l’éducation populaire et politique dans le travail social, la démarche projet, la dimension utopique de notre travail. »
3. Mobilisation générale !
« La question de la mobilisation des usagers demeure une question centrale. » Cela suppose « pour éclairer l’action : la réflexion, le débat » pour « s’inscrire dans l’action et la participation. » « Le citoyen acteur, pro-acteur, co-constructeur, s’approprie-t-il les démarches d’amélioration de la qualité et d’évaluation ? » Cette mobilisation repose sur l’engagement : « l’engagement éthique et politique des professionnels à une transformation plus globale de la société. »
4. Le social sera économique ou il ne sera pas !
« Nous sommes dans une république sociale. » Ce qui fait que nos actions sociales ne peuvent être « une variable d’ajustement financier. » Il nous revient « d’assumer la définition et la mise en place de la politique » de nos associations et de nous inscrire dans une « nouvelle gouvernance territoriale. »
