Certains mots sont trop importants pour les laisser à d’autres ! Défendons un contenu qui fait sens.
« Usager » (usagé ?), ce terme emblématique de la loi 2002-2 s’est trouvé progressivement dévalorisé jusqu’à perdre toute signification et se trouver rayé des éléments de langage du discours politiquement correct des penseurs du travail social.
Ne nous trompons pas de signification : le concept d’usager ne signifie pas l’enfermement des personnes concernées dans un statut stigmatisant. Cette impasse est le résultat de pratiques institutionnelles qui, au-delà des déclarations de principe, n’ont pas assumé le changement de paradigme ouvert par la loi rénovant l’action sociale et médico-sociale. Être un usager, c’est faire usage d’un dispositif public d’intervention. Ce qui signifie activer le droit d’usage dont dispose tout citoyen, droit d’usage qui est un droit commun. Posons-nous la question : pourquoi certains droits d’usage seraient-ils plus discriminants que d’autres ?
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Bien intéressant ce sujet, comme d’autres que vous évoquez. On pourrait aussi questionner le terme – résident ou résidant – utilisé dans nos régions. Quant au vocable utilisé dans l’établissement où je travaille, nous privilégions le terme – habitant – Surtout si les personnes y sont domiciliées.