Introduction :
Les questions qui animent cet Open Lab rejoignent en partie mes préoccupations. C’est ce qui explique ma présence parmi vous.
Je me présente : je suis directeur général d’une entreprise de travail social. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif qui accompagne des personnes en difficultés sociales : enfants, parents, personnes exclues, handicapées, personnes âgées dépendantes, réfugiés politiques, scolaires, jeunes travailleurs, etc. Je suis responsable d’environ 1200 salariés répartis dans 34 établissements dans le département du Finistère. Par ailleurs, docteur en sciences de l’information et de la communication, je poursuis des travaux théoriques sur l’action sociale, le management et les organisations de travail.
Je vous situe en quoi vos questions rejoignent mes centres d’intérêt :
- Quelle est la différence entre l’espace public et l’espace privé ? Cette question est au centre de la vie des institutions. Ce qui fait institution, c’est la manière dont des humains organisent entre eux une « loi commune » en délimitant les espaces, les niveaux de responsabilité, les lieux d’activités… Particulièrement en ce qui concerne le travail social, la délimitation est parfois ténue entre ce qui relève de la posture professionnelle et ce qui relève de l’engagement personnel, voire de l’investissement militant. Je postule que c’est cette articulation public/privé, jamais totalement fixée, qui structure les organisations (donc la ville aussi).
- Où se trouve l’inconnu dans une ville ? Cette question ne concerne pas que la ville mais toute forme d’organisation humaine. Nous vivons une période de rationalisation de toutes les formes de vie. C’est une sorte de scientisme qui alimente le mythe que le vivant pourrait être parfaitement compris, cerné, identifié, maîtrisé. Or, dans toute forme d’organisation, il y a des zones d’ombre, des éléments inconnus, non-sus. Je postule que ces « inconnus » sont des acteurs organisationnels majeurs.
- Comment la ville se transforme-t-elle au gré de nos perceptions ? Cette question représente le centre de mes travaux de recherche – fondés sur une approche constructiviste[1]. La manière de voir une organisation (entreprise ou ville) est déterminée par des représentations préconçues, des idéologies, des schémas de pensée. Cette manière de voir « conforme » l’organisation. Changer de regard, modifier son point de vue, « conforme » autrement l’organisation. C’est ce que je vais essayer de vous montrer avec le concept d’organisation du seuil que j’oppose aux conceptions autocentrées des organisations de travail.
- Où se trouve l’espace de la rencontre sociale et sensorielle au sein de la ville ? Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas le centre de l’organisation qui est l’espace de la rencontre. Tout se joue sur les seuils qui sont les scènes de l’accueil. Ces seuils ne sont pas nécessairement à la périphérie car les lieux de la rencontre constituent un réseau de nouages qui tissent l’espace relationnel. Nous y reviendrons.
Maintenant que vous avez peut-être un peu compris pourquoi ça m’intéressait de participer à vos échanges, je vais essayer de développer quelques points évoqués par vos questions.
- Une approche sensorielle des organisations
Aborder « sensoriellement » une organisation, c’est l’envisager par ses périphéries, ses seuils. En effet, les sens corporels ne sont pas placés au cœur de l’organisme mais à sa périphérie. L’œil permet l’immersion dans l’environnement physique, l’oreille permet de s’y orienter mais aussi de communiquer, l’odorat est avant tout un moyen de se repérer et d’identifier le contexte, la peau est une immense zone de contacts et de perception/réception, et enfin, le goût apporte les saveurs que nous livre le milieu où nous évoluons. Aucun de ces sens n’est replié sur l’organisme, ils sont tous ouverts sur l’externe.
- Sens = frontière
L’approche sensorielle des organisations nous amène donc, naturellement, à nous intéresser aux frontières de celle-ci. Cette zone qui délimite les bords de l’organisation n’est pas hermétique. Les délimitations, nécessaires à l’identification de l’organisation (la limite géographique d’une ville, l’enceinte d’un établissement), ne sont pas des cloisons mais des porosités. La frontière est, par définition, un lieu de passage, d’échange. Penser l’organisation sur la base de frontières perméables tourne l’attention vers les flux, les énergies qui entrent et sortent, qui traversent l’organisation. L’approche sensorielle nous préserve de la pensée classique qui consiste à limiter le regard aux stocks (le nombre d’habitants de la ville, le chiffre d’affaire de l’entreprise).
- Sens = interface
S’intéresser à la dimension sensorielle des organisations bouleverse les notions de « dedans » et de « dehors ». En effet, si l’oreille entend des sons externes, elle les intègre immédiatement en dedans et les assimile pour les traiter. Peut-on dire que les sons sont dedans ou dehors ? Cette question, dans une approche sensorielle des phénomènes n’a pas de sens. Les sens ont une fonction d’interface en cela qu’ils permettent d’intégrer ce qui est extérieur à l’organisation et d’externaliser ce qui est interne à l’organisation. Cette conception déconstruit le mythe xénophobe d’une organisation totalement étrangère à son contexte.
- Sens = immersion
Contrairement à ce que peuvent faire penser les approches rationalisantes, une organisation ne se limite pas à la surface qui lui est assignée (le panneau d’entrée et de sortie d’une ville, les murs d’enceinte de l’établissement…), elle est un élément d’un système dans lequel elle interagit. La perspective sensorielle induit totalement cette immersion environnementale de toute organisation. L’organisation, voit, sent, touche, entend, goûte le milieu dans lequel elle évolue et dont elle dépend totalement, dont dépend sa survie. Toute organisation humaine est inscrite dans un « éco-socio-système ». Prendre pleinement conscience de cela permet d’envisager un réel rapport écologique des organisations entre elles et avec leur milieu. La perspective sensorielle endigue les relations prédatrices que les organisations peuvent développer à leur environnement quand celui-ci, au lieu d’être reconnu comme le terreau qui les fécondent, est vécu comme un danger (l’environnement concurrentiel des entreprises ou le rapport urbain/rural des métropoles) ou pire, comme une ressource à consommer.
- Sens, seuil et entreprise
Une approche sensorielle des organisations humaines nous porte à prendre en compte leurs seuils plutôt que leur centralité. C’est un changement de point de vue. Je postule que changer de regard revient à transformer l’organisation elle-même parce que ce ne sont pas les mêmes éléments qui sont mis en valeur, ce ne sont pas les mêmes phénomènes qui sont dévoilés à notre regard. En portant l’attention aux « signaux faibles[2] », nous faisons émerger un autre visage de l’organisation, sans doute plus proche de ce qui la structure réellement. Ce changement de regard modifie l’organisation.
Afin de ne pas être trop long, je développerais ici seulement deux aspects essentiels de ce qu’est le concept d’organisation du seuil : le polycentrisme et la polyarchie
- Centrisme, acentrisme, polycentrisme
Le concept d’organisation du seuil peut être conçu comme un acte de résistance à une conception autocentrée des structures. La pensée commune est une pensée centralisée, centralisatrice. C’est le centre qui compte (le centre-ville comme identité exclusive et excluante de la ville, la direction centrale de l’entreprise comme seule réalité opérante). Celui-ci fonctionne alors comme un « trou noir », c’est-à-dire comme un absorbeur des énergies du système.
Par exemple, c’est ce qui se passe quand une entreprise regroupe sur son siège le service comptable en un seul plateau technique, dépouillant ses entreprises périphériques de ces compétences. C’est ainsi que se sont historiquement construits les rapports entre les centre-ville – dotés des services et aménagés avec soin – et les quartiers périphériques, les banlieues – sous dotés en services au public et à l’urbanisme approximatif.
Cette manière centralisatrice de penser l’organisation a des effets contre-productifs : alors qu’une organisation équilibrée doit jouir d’une densité institutionnelle également répartie en tous ses points, l’organisation autocentrée dispose d’une densité forte en son centre et faible en son pourtour. Les bords de l’organisation sont alors perçus comme fragiles – alors qu’ils sont au contraire les points forts de la capacité d’échange avec l’environnement – et donc, on cherche à les consolider en dressant des remparts pour les protéger d’un environnement menaçant. Le rapport interne/externe est alors construit selon une logique protectionniste de fermeture.
Dans la réalité, une organisation, en référence à la pensée complexe d’Edgar Morin[3] est tout à la fois marquée par son centrisme, son acentrisme et son polyccentrisme. Ces trois notions ne s’opposent pas, elles se complètent et interagissent :
- Le centrisme de l’organisation, ce peut être, par exemple, ses instances de commandement qui supposent une certaine centralisation (le maire, le conseil municipal, le directeur, les cadres hiérarchiques) ;
- L’acentrisme renvoie à l’idée que le centre ne peut jamais être totalement occupé, qu’il y a toujours une certaine vacuité de l’espace central, un vide qui est la condition de la vie du système (le centre ne peut tout maîtriser, les éléments périphériques n’ont pas toujours besoin du centre) ;
- Le polycentrisme met en lumière les nœuds structurants de l’organisation qui l’organisent selon des réseaux précis mais informels, forts mais fluides et souples (ce sont les lieux de contre-pouvoir, les espaces marginaux, les subversions de certains membres…).
- Hiérarchie, anarchie, polyarchie
La pensée autocentrée focalise l’analyse sur le système hiérarchique de l’organisation symboliquement présenté sous forme d’une pyramide. Une pyramide n’est pas un système instable qui est pourtant la condition de la vie. La seule stabilité connue des systèmes vivants, c’est la métastabilité qui associe le catabolisme et l’anabolisme[4]. Bref, la hiérarchie ne peut être vue comme un système stable, établit une fois pour toute. L’organisation du seuil s’intéresse aux éléments instables du système, aux énergies qui le déséquilibrent. Si une hiérarchie est nécessaire au pilotage de l’organisation, elle doit être vue dans toutes ses composantes systémiques. Elle est contrebalancée par l’anarchie, c’est-à-dire un état de désordre dans lequel se trouve une organisation du fait de la faiblesse du pouvoir central. Car le pouvoir hiérarchique n’est jamais tout-puissant – même les dictatures font la preuve de leur faiblesse – car toujours contraint de composer avec les autres forces qui menacent. L’anarchie c’est la contestation du pouvoir, ce sont les structures dissipatives qui remettent en cause ce qui est bien organisé. L’anarchie participe à la construction de l’organisation en interrogeant constamment ce qui semble acquis.
Par exemple, dans une entreprise, les rapports de force instaurés entre la direction et les syndicats de salariés – rapports souvent anarchiques car personne n’en maîtrise les tenants et aboutissants – sont extrêmement structurants pour l’organisation. Par exemple, dans une ville, les installations sauvages (bidonvilles, campements de réfugiés, camps de Roms…) participent de la topographie urbaine.
Mais en fait, toute organisation humaine est polyarchique. C’est-à-dire faite de l’entrecroisement de multiples lignes structurantes participant chacune à la construction du système. La hiérarchie – confrontée à l’anarchie et contrôlée par elle – croise les lignes fonctionnelles – l’articulation complexe des compétences et des expertises des acteurs – mais aussi des lignes de force de toutes autres natures : liens affinitaires, solidarités et individualismes, cordialités et animosités, groupes d’intérêts, etc. Chacune de ces lignes participe du rapport de force qui donne forme à l’organisation.
Pour illustrer cela en termes d’urbanisme, il suffit de regarder la manière architecturale dont la ville se structure avec ses rues et ses avenues, ses artères pénétrantes et ses voies périphériques, mais aussi la manière dont elle se transforme quand on y ajoute un métro, comme à Rennes, un tramway, comme à Nantes et le visage qu’elle prend quand des espaces piétonniers restructurent le centre-ville. Toutes ces nervures peuvent être vues comme des figures de la polyarchie urbaine. Selon que l’on se déplace en vélo, à pied, en voiture ou en transport en commun, les lignes qui hiérarchisent la ville ne sont pas vues de la même manière mais toutes font « cité » pour tous. Pour filer la métaphore du côté de l’entreprise, il en est de même, selon que l’on est directeur général, délégué syndical, employé ou usager, les chemins de l’organisation ne sont pas les mêmes.
- Voir la ville par ses seuils
Pour terminer, je voudrais me rapprocher du thème de cet Open Lab et m’intéresser à la ville. Je vous propose de voir ce que peut donner le concept d’organisation du seuil appliqué à la ville.
- L’ouvert
Voir la ville comme une organisation du seuil – et non comme une organisation autocentrée – c’est aller chercher ce qui, dans sa forme et dans sa manière d’être est ouverture, interface, interaction avec son environnement.
Les seuils de la ville sont les scènes de l’accueil, les lieux de l’altérité. L’altérité c’est cette double dimension de l’identique – l’ego – et de la différence – l’alter. C’est l’expérience, avec l’autre, de notre commune humanité et de la radicalité de notre individualité. Ces seuils, espaces de la rencontre, ne se situent pas exclusivement à l’orée de la ville mais également en son sein. Pour comprendre ce que sont les seuils de la ville, il convient d’identifier tous les endroits où se jouent – au sens théâtral du terme, c’est-à-dire avec des rôles, des scénarios, des mises en scène, des intrigues et des temporalités – les accueils, les altérités et les rencontres.
Les scènes de l’accueil sont marquées par un double mouvement : accueillir / être accueilli. Il s’agit d’une composition rendant manifeste un évènement, au vu et au su des tous, une action composée d’acteurs, de jeux plus ou moins déterminés où il est question d’entrer en scène, d’occuper la scène, de mettre et de se mettre en scène. Les scènes de l’accueil sont le spectacle d’ouverture de la ville : ouverture à l’autre, ouverture à l’environnement, ouverture à soi. Les scènes de l’accueil sont cet ouvert laissé vacant pour faire place à l’autre, lui permettre de venir, d’accueillir la ville qui l’accueille et d’être accueilli par elle et ses habitants.
Ce qui se joue là, c’est l’altérité. L’autre, c’est l’étranger, celui qui n’habite pas la ville. Etranger, il est pourtant ici et maintenant, déjà là, présent et pourtant signifiant d’un ailleurs. L’ouvert de la ville, c’est tout à la fois sa capacité à accueillir l’étrange et l’étranger, sa capacité à l’intégrer tout en reconnaissant sa différence.
Au terme de ce processus, l’ouvert de la ville crée de l’interaction. Ce qui fait la ville, ce sont ces espaces de rencontres, ces espaces relationnels qui manifestent les scènes de l’accueil où se joue l’altérité : les entrées de la ville, les rues et les places, les terrasses des cafés, les halls de gare, les stations de bus ou de métro, les pelouses interdites, les parkings, etc. Bref, l’espace public, ou plutôt tout ce qui n’est pas espace privé. Mais pas l’espace public au sens où on l’entend habituellement : les espaces pluriels (polycentriques et polyarchiques) où accueillir / être accueilli se réalise.
- L’entre et l’interstice
A ce point de notre description de la « ville du seuil » nous distinguons que ce qui structure la ville ce ne sont pas ses pleins mais ses vides. C’est-à-dire les espaces laissés vacants pour permettre la rencontre, l’interaction. C’est une idée éculée en urbanisme, ce qui fait la ville, ce ne sont pas les immeubles et les pâtés de maisons mais les rues et les interstices entre les immeubles. Ce qui fait la ville c’est ce qui permet d’y circuler. La rue est la condition de son architecture. Sans interstice, la rencontre de l’autre n’est plus possible.
Ce sont donc les espaces ouverts dans la ville qu’il faut identifier comme des lieux structurants de la cité, c’est-à-dire, là où se construit le « vivre ensemble », concept cher à la cité grecque. Cela nous invite à ne plus regarder la ville par ses densités, ses aspects solides et massifs mais par ses fragilités, ses flux, ses « trous », ses manques : c’est là que se jouent les éléments déterminants qui font société, qui construisent du « commun ».
Conclusion
Nous sommes partis des questions posées dans la présentation du projet de travail de l’Open Lab. Les plus attentifs d’entre vous auront repéré que j’ai laissé de côté deux questions du texte inducteur de vos journées : « Comment, et faut-il poétiser la ville ? Qu’est-ce qu’une rencontre poétique ? ». Mais il me semble que la théorie des organisations que j’ai tenté d’esquisser devant vous n’est pas exempte d’une dimension poétique. Pour le manifester, je vous propose ces quelques vers de mon ami et poète breton Jean Lavoué :
Les villes se mirent aux façades
De soleils factices.
Elles encagent l’intime
En des palais qui ne célèbrent qu’eux.
Dès que tu le peux,
Quitte l’ornière quadrillée,
Ce jeu de glaces,
Ce piège aux alouettes ![5]
Donc, nous sommes partis des questions posées dans la présentation du projet de travail de l’Open Lab : « Quelle est la différence entre l’espace public et l’espace privé ? Où se trouve l’inconnu dans une ville ? Comment la ville se transforme-t-elle au gré de nos perceptions ? Où se trouve l’espace de la rencontre sociale et sensorielle au sein de la ville ? »
Le chemin initiatique que nous avons emprunté a d’abord montré la proximité qu’il peut y avoir entre une réflexion sur les organisations de travail et la ville : l’une et l’autre sont des organisations humaines qui font système autour de principes communs car ce sont des lieux qui font société.
Puis, au détour des méandres de la pensée complexe, nous avons identifié la manière singulière dont se dévoile une organisation quand on s’intéresse plus à ses seuils qu’à son centre, à ses flux qu’à ses stocks, à ses transversalités qu’à ses structures. Polycentrique et polyarchique, le point de vue bâti avec le concept d’organisation du seuil, nous permet d’enrichir le regard que nous pouvons porter sur la ville. Nous allons y chercher ce qui fait seuil, scènes de l’accueil, lieux de l’altérité, espaces de rencontres. C’est par ses vacuités, ses vides et ses manques que la ville fait sens.
Et pour conclure, tournons-nous vers cet autre poème de Jean Lavoué :
Ouvre grand !
Laisse venir la vie
Qu’elle s’empare de tout
Que rien ne lui soit étranger
Que rien ne soit fermé à sa lumière
Que tout soit imbibé par son chant !
Ouvre grand !
Dégage l’horizon
Etends tes branches vers le soleil
Laisse aller vers la source la barque de ton être
Laisse-toi seulement guider vers l’autre face de toi-même[6]
[1] Le constructivisme est un courant scientifique qui postule qu’il ne peut y avoir de connaissance en dehors des modes de perception du sujet connaissant.
[2] Les signaux faibles sont des éléments d’information épars, parfois morcelés, de faible intensité et de faible fréquence, peu visibles, parfois même déduits d’autres informations qui, cependant, ont un effet sur le système (économie, sociologie, écologie…).
[3] E. Morin, La Méthode (6 tomes), Le Seuil, 2008.
[4] Le catabolisme et l’anabolisme sont les deux composantes du métabolisme des organismes vivants. Le catabolisme c’est l’ensemble des réactions de dégradation alors que son contraire, l’anabolisme est l’ensemble des réactions de synthèse.
[5] J. Lavoué, Ce rien qui nous éclaire, éditons L’enfance des arbres, 2017.
[6] Ibid.
Retrouvez toutes les informations à propos de Roland JANVIER sur la page à propos.