L’évolution récente du « verdict des urnes » dans notre Vème République n’est pas sans poser quelques problèmes. L’explosion des logiques partisanes associée à l’effacement des clivages idéologiques traditionnels et à une inquiétante « fatigue démocratique » recomposent le paysage politicien. La logique installée depuis 1958 (date de notre dernière constitution) fondée sur la dominance d’une tendance sur les autres sur fond d’alternances plus ou moins régulières semble avoir vécu. Aujourd’hui, il n’y a plus d’hégémonie d’un parti ou d’une coalition sur les autres qui constituent « l’opposition ». Serions-nous à l’aube d’une nouvelle ère politique contraignant nos élus à rechercher de nouvelles alliances, supposant des accords politiques de compromis selon les modèles déjà vécus par de très nombreux États européens (Allemagne, Pays d’Europe du Nord, Belgique…) ?
Ces questions peuvent sembler éloignées des préoccupations quotidiennes des cadres de direction du secteur social et médico-social. Pourtant, elles ont à voir avec la manière de gouverner une organisation, qu’il s’agisse d’une organisation de travail – en l’occurrence du travail social – ou d’un État (même si, bien entendu, ces plans ne sont pas confondables).
LA SUITE DE CETTE TRIBUNE EST À LIRE DANS LA REVUE DIRECTION[S] n°213 novembre 2022
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