Certains mots sont trop importants pour les laisser à d’autres ! Défendons un contenu qui fait sens.
L’autorisation est plutôt perçue comme un acte administratif descendant. Ce mécanisme a pour effet d’affirmer le pouvoir de celui qui délivre l’autorisation et donc l’infériorité de celui qui la demande. L’autorisation, selon cette vision bureaucratique, est le signe de rapports de subordination, hiérarchiques, dominés.
Ne nous trompons pas de signification : L’autorisation, dans une acception démocratique, n’est pas le « fait du prince » mais un système d’interactions. Celui qui est habilité à délivrer une autorisation est lui-même en position d’autorisé. Le lien autorisant/autorisé n’est pas une chaîne de dépendances mais un système d’interdépendances. Cela change tout. Par exemple, quand une personne demande son admission à l’aide sociale, elle doit avoir en tête que ceux qui prennent la décision d’accord ou de refus ne le font pas de leur fait mais par un jeu d’autorisations qui leur confère cette autorité (c’est la même racine latine qui fonde autorisation et autorité). Cette autorité, les membres de la commission la tienne par autorisation du montage démocratique issu de la souveraineté du peuple. Peuple dont le demandeur est membre à part entière…
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